Figure de rhétorique consistant à omettre volontairement un ou plusieurs mots, grammaticalement nécessaires, qui ne sont pas indispensables pour la (...)
La double racine grecque de ce vocable, que nous clouons à l’entablement de cet atelier, renvoie à la notion centrale de cette pratique, matériau (...)
Le transcript est un acte d’écriture qui, partant d’un film en écrit le scénario. Il fait donc le chemin inverse de la réalisation habituelle qui part (...)
En dramaturgie, est considéré comme comportemental, tout ce qui peut être capté par le regard mort du micro (ou son dérivé dessiné : le phylactère, le (...)
S’oppose, grossièrement, au littéral. Une représentation littérale renvoie directement au référent, une représentation métaphorique doit s’interpréter et (...)
Ce qui est externe au signe. Nous l’utiliserons, en gros, dans le même sens que " Réel ". Il participe de la triade célèbre : Signe - Référent - Sens (...)
Cette expression provient de la génétique. Il désigne un aspect du gène qui reste à l’état latent, second, caché, jusqu’à ce que certaines conditions (...)
Instruction du poète dramatique à ses interprètes. Par extension, tout commentaire produit sur une scène et qui en fait partie. " Il était une fois " (...)
Paul Robert parle à la fois d’une abondance excessive du discours ou d’un développement inutile. On comprend donc que la redondance est un défaut (...)
Ce qui produit des effets. Ce que l’on peut rendre " responsable " de ceux-ci. La causalité est donc supposée au départ de " ce qui arrive ". Sans (...)
Elle est surtout employée dans le vocabulaire théâtral au sujet d’une personne qui arrive, d’une façon impromptue, à la fin de la pièce et par qui le (...)
Une des plus grandes figures dramaturgique qui soit. Elle fait passer un actant du pôle adjuvant au pôle opposant. En général, elle est très riche en (...)
Une des plus grandes figures dramaturgique qui soit. Elle fait passer un actant du pôle opposant au pôle adjuvant. En général, elle est très riche en (...)
Ce qu’Aristote nomme Reconnaissance au chapitre 11 de la poétique et qu’il définit, avec sa légendaire clarté : La reconnaissance, comme d’ailleurs le (...)
Emprunté au langage musicologique, nous utiliserons la coda pour désigner les séquences finales qui cloturent une histoire après sa résolution. La (...)
Nous employerons ce terme pour qualifier des usages dramaturgiques réels mais peu apparents, peu appuyés. Nous parlerons d’une dramaturgie diffuse, (...)
Sans entrer dans le nuancier linguistique qui oppose et associe énigme à intrigue, nous utiliserons le terme d’énigme, par exemple dans l’expression (...)
C’est la question posée par l’objectif, pourvu que celle-ci n’aie pas une réponse possible a priori. "Jeanne d’Arc mourra-t-elle sur le bà »cher ?" (...)
Le 2ème des 3 temps de la dialectique de l’équilibre et du déséquilibre dramatique, le développement est le moment de l’histoire au cours duquel les (...)
Le 3ème des 3 temps de la dialectique de l’équilibre et du déséquilibre dramatique, la résolution est le moment de l’histoire au cours duquel les (...)
Au sens étymologique, que reprend très justement Yves Lavandier, le protagoniste est le "premier combattant". Nous considérerons donc que c’est le (...)
L’attente. L’inquiète expectation est produite par l’ironie dramatique : le spectateur sait que les choses risquent de mal finir. Il assiste, inquiet (...)
La chute est le mode raccourci de la résolution. Elle résout, en général, sur le mode du coup de théâtre, une situation. Elle est donc une forme de (...)
Autre façon de parler de l’exploitation dramatique, le paiement fait donc suite à un ingrédient qui le prépare. Le couple, préparation - paiement (...)
Dans l’acception traditionnelle, on le considérera comme ce qui est croyable. En dramaturgie, sera vraisemblable, ce que l’on relie à une cause. A (...)
Dans l’acception traditionnelle, on le considérera comme ce qui ne peut pas ne pas être. En dramaturgie, sera nécessaire, ce qui produit des effets. (...)
Le "grand autre" de ce séminaire. On appellera pause dramatique tout ce qui échappe à la loi d’airain de la causalité, préparation, exploitation. Si (...)
Version française du step outline. Outil d’écriture intéressant, il respecte la division en scènes de l’ensemble de l’histoire, en les synthétisant (...)
Elle désigne le lieu o๠va se jouer la dramaturgie : New-York peut être une scène dramatique, autant que La cuisine de Jeannine. La galaxie tout (...)
Le noyau de la dramaturgie aristotélicienne ou assimilée. Il fait partie d’un trio dramaturgiquement riche, porteur de cohérence et de continuité, le (...)
Ouuuu le vilain terme hollywoodien. Mais comme il sonne bien, on le garde. Il est l’événement qui fait basculer l’histoire dans le développement. A (...)
Le grand autre du Sujet Actantiel. Synonyme d’objectif, il est " ce qui meut le sujet ". Pour donner à l’objet un statut le moins arbitraire et le (...)
Les conventions varient pour la définir. Par héritage de la pratique cinématographique, nous dirons qu’il y a scène quand il y a changement de lieu OU (...)
Multiple de scènes. L’unité de mesure n’est plus ici l’espace ou le temps, comme dans la scène, mais l’action. On parlera donc d’une séquence quand (...)
Le défaut majeur des dramaturgies débutantes ou bâclées. On les détecte par l’aspect mollasson et distancié des objectifs et des activités, par l’effet (...)
La version schématique, littéraire et surtout complète de l’histoire qui se raconte. Attention, un synopsis doit bel et bien raconter du début à la (...)
Définit le moment o๠nous prenons l’histoire, o๠nous démarrons le récit. Comme toute la partie d’exposition qu’il initie, il contient de l’information. (...)
Objectif traité dans une scène dramatique, par opposition à celui qui fait l’objet de l’oeuvre entière. On peut dire aussi "objectif à court terme". (...)
Résumée en une phrase, la question que pose le récit dans sa thématique. Elle a le plus souvent trait à la relation sujet-objet, mais s’axe sur la (...)
Terme volontairement abstrait associé à un concept fumeux : le MacGuffin désigne l’objet désiré des actants d’une histoire. Généralement un objet (...)
Désigne l’univers interne de l’œuvre, ce qu’elle permet et ne permet pas.
"Tout ce qui est censé se passer, selon la fiction que présente le film ; (...)
Se dit d’un élément préparé en douce, c’est-à -dire présenté comme un détail non-signifiant en début de récit -souvent pendant l’exposition-, et exploité (...)
C’est la diégèse d’un récit, placée au niveau du narrateur lorsque celui-ci ne fait pas partie de la fiction (par exemple narrateur omniscient), cela (...)
Ce dit d’une diégèse lorsqu’elle contient elle-même une diégèse, par exemple un personnage-narrateur, ou un récit dans un récit écrit. Le cas typique (...)
Si un élément est préparé de manière efficace, le spectateur/lecteur s’attend à son exploitation. Jouer avec cette attente plus ou moins consciente a (...)
Le monomythe est un concept avancé par Joseph Campbell principalement dans son livre de 1949, "Le Héros aux mille et un visages", défendant l’idée (...)