Terme désignant la structure de récits dans la tradition asiatique (Chine, Corée, Japon) comportant quatre parties. Ki : exposition, Sho : développement, Ten : renversement, Ketsu : Conclusion.
Cette structure se différencie de la tradition occidentale par le refus d’un conflit central. Elle est centrée par ailleurs sur des conflits internes plutôt qu’externe et ne donne pas lieu à une transformation majeure de la situation mais plutôt à une évolution dans la manière de la percevoir. Le renversement y est un moment de révélation, qui correspond au surgissement d’un événement inattendu plutôt que la conséquence logique d’une chaine causale.