Quelques références.
LIONEL ESTEVE
« Premier choc insidieux, premiers frissons en visitant la première installation de Lionel Estève : une grande salle géométrique très blanche, créant un environnement, empirique et neutre…. sensuel, ou plutôt suscitant d’étranges sensations venues du plus fond de soi, de notre cerveau reptilien, des alertes permanentes auxquelles nous nous tenions lorsque nous n’étions pas encore devenus des bipèdes, et courions, simiesque en évitement de danger.
Au sol, dans ce décor apparemment neutrissime, de longues sculptures de 10 à 15 mètres, aux couleurs acidulées, faites de tissus, de sable, de milliers de perles et d’épingles qui, comme en un vivarium, se nouent, se chevauchent en abandons et se mélangent. Ce sont d’étranges serpents « endémiques ethnopops et ludiques ». » André Balbo.
View of the exhibition Lionel Estève, Galerie Perrotin (14 January – 3 March 2012)
En savoir plus sur http://www.evous.fr/Galerie-Perrotin-Quand-l-artiste-Lionel-Esteve-fouille-notre-cerveau-reptilien.
LE CARAVAGE
> Tête de méduse.
MICHEL FRANCOIS
LIONEL ESTEVE
GEORGE ROUSSE
Vit et travaille à Paris.
« Georges Rousse intervient dans l’espace par la peinture, l’architecture et les jeux d’optique pour réaliser ses photographies. » Galerie Catherine Putman.
« Au cœur du questionnement sur la nature de l’œuvre d’art, son travail concerne fondamentalement notre rapport à l’Espace et au Temps. Son matériau premier est l’espace. En effet il investit des lieux abandonnés, qu’il affectionne depuis toujours, pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue. À partir de la vision de l’objectif, il construit dans ces lieux du vide une œuvre utopique, y projetant sa vision du monde, son « univers » mental, croisant des préoccupations plastiques en résonance avec le lieu, son histoire, la culture du pays où il intervient. » Wikipedia.
LOUISE BOURGEOIS
« Si l’on définit plus volontiers Louise Bourgeois comme un sculpteur, le dessin a toujours eu une place importante dans son travail, en tant que véhicule direct et immédiat de l’expression de ses fantasmes, de ses pensées visuelles et obsessionnelles – ses « pensées-plumes » Charlotte Szmaragd.
MARCEL DUCHAMP
« Anémic cinéma – Paris, 1926
Film muet, 35mm – 7 minutes – noir et blanc – réalisé en collaboration avec Man Ray et Marc Allégret – copyrighted by Rrose Sélavy
Classique du film expérimental, Anemic Cinema est une apothéose de la rotation : 7 minutes de plans fixes montrent successivement 19 disques rotatifs. Empruntées à Rrose Sélavy, 9 boutades comme « Inceste ou passion de famille à coups trop tirés », « Esquivons les ecchymoses des esquimaux aux mots exquis », « Avez-vous mis la moelle de l’épée dans le poêle de l’aimée? » alternent avec 10 disques à spirales mesmérisantes. » zumbazone.
ANNETTE MESSAGER
Mes voeux
1989
Installation murale en ovale de photographies noir et blanc
263 épreuves gélatino-argentiques encadrées sous verre maintenu par un papier adhésif noir et suspendues au mur par de longues ficelles
Hauteur : 320 cm, diamètre : 160 cm
1 épreuve 24 x 17cm
50 épreuves 20 x 14cm
57 épreuves 15 x 11cm
50 épreuves 13 x 9cm
105 épreuves 8 x 6cm
Constituée de photographies, petits formats en noir et blanc, suspendues à des ficelles représentant différents fragments de corps (oreilles, bouches, yeux, pieds) cette série interroge le visiteur sur son propre rapport au corps.Accumulation de parties du corps photographiées, représentant des lieux corporels très charnels sensuels et sexuels. Leur installation dans ce sentiment d’empilement et de proximité emplifie ce côté érotique.
RONAN et ERWAN BOUROULEC
« Depuis le début des années 2000, le travail de Ronan et Erwan Bouroullec (nés respectivement en 1971 et 1976) apparaît comme l’un des plus représentatifs du dynamisme du design français. Travaillant en duo depuis 1998, les deux frères dessinent aujourd’hui pour de nombreux industriels (Vitra, Kvadrat, Issey Miyake, Cappellini…), tout en poursuivant une activité de recherche expérimentale au sein de la Galerie kreo. Ils ont aussi travaillé sur les projets architecturaux de Camper, Issey Miyake, Kvadrat, etc. » Les presses du réel.
Ici dessins pour la « Vegetal chair ».
LETHA WILSON
« Née à Hawaï à la fin des années 70, c’est au milieu des grands espaces naturels du Colorado que l’artiste américaine Letha Wilson a passé sa jeunesse. Diplômée en Arts Plastiques et aujourd’hui installée à New-York depuis près de 15 ans, elle a gardé un goût pour l’Ouest américain et la nature, des thèmes forts qu’elle utilise comme point de départ de ses photos-sculptures.
« Je pense que la nature en tant que sujet est souvent considéré comme quelque chose de désuet ou de cliché dans l’art contemporain et particulièrement dans les photos de nature. J’estime pourtant qu’il y a encore beaucoup de possibilités de jouer et de repousser les limites » nous confie Letha Wilson. Elle dépoussière ainsi le sujet à travers des installations, vidéos et photo-sculptures et apporte un souffle nouveau en galerie.
Utilisant la photo comme matériau à part entière, elle bouscule les conventions et n’hésite pas à manipuler ses clichés et à les associer à d’autres éléments comme le bois, la peinture, la lumière ou plus récemment, le béton, leur insufflant une nouvelle dimension. Une façon pour elle de proposer au spectateur de s’interroger sur le désir d’être ailleurs et la représentation de la nature. Letha joue sur l’équilibre fragile qui existe entre la beauté de ses images et leur force sculpturale et crée ainsi des relations entre nature, objets, espace d’exposition et paysages sauvages. » Géraldyne Masson.
RODNEY GRAHAM
« Dans ses premières œuvres, Graham explore les mécanismes d’enregistrement visuel (photographie et cinéma), pour interroger nos modes de perception. En fabriquant son propre appareil, destiné à remplacer celui qu’il avait perdu, il redécouvre les dispositifs utilisés depuis la Renaissance. Observant que l’œil, comme l’appareil, opère un renversement de l’image, il en déduit une parenté entre l’organe et la machine. Le travail de Rodney Graham est à la fois d’ordre textuel et d’ordre visuel. Il multiplie les insertions dans les textes ou recrée des œuvres existantes sur le mode de l’ « annexation » selon ses propres termes, souvent selon un registre parodique. Par exemple, il a rédigé un long passage supplémentaire à un texte d’Edgar Allan Poe, créé une série de sculptures d’après le travail de Donald Judd avec insertion d’un texte de Sigmund Freud (On Sexuality, 1987), réalisé une œuvre en utilisant quelques mesures du Parsifal de Wagner, reconstitué la représentation fictive d’une pièce musicale de la fin du XIVe siècle. Ses travaux jouent sur l’ambiguïté entre la forme et le contenu, mêlent fiction et réalité, dans un « jeu » où Rodney Graham est aussi souvent acteur.
Rodney Graham est né à Vancouver au Canada, où il vit et travaille aujourd’hui. » Nadine Labedade.
LOUISE BOURGEOIS
PICA PICA
« Pica Pica c’est un collectif audacieux composé de trois talents : Boris Magotteaux, Manuel Falcata et Jérôme Degive. Nés et installés à Liège, ils travaillent ensemble depuis 1999 et prennent le nom de Pica Pica en 2007.
Ensemble, ils possèdent un univers ludique plein de surprises faisant appel à la part d’enfance qui sommeille en chacun de nous. L’Atelier Pica Pica cultive un art à la confluence entre photographie, design, sculpture et peinture : un patchwork de médiums qui compose leur véritable patte. En quête incessante d’inspiration, les trois compères arpentent les environnements urbains, observent, se nourrissent de ce qui les entourent. Ils n’hésitent pas à utiliser et transformer des produits et objets récupérés lors de leurs errances, faisant référence à l’Arte Povera et aux formes fonctionnelles et rationnelles de l’abstraction moderne. Leurs œuvres sont toujours pensées et réalisées à six mains et révèlent une expression débordante de couleurs franches et de matériaux inattendus. » Le Botanique
En ce moment au botanique jusqu’au 20 octobre.
LIONEL ESTEVE
« Les réalisations de Lionel Estève sont aussi discrètes que fragiles. (…) L’artiste se propose d’éduquer notre regard. Le spectateur est invité à scruter à la loupe ce qui l’entoure. Que ce soit de la dentelle, du papier, du plastique, de la plume, des pierres ou du métal l’exploration précède toujours la compréhension. Les œuvres ne se découvrent pas spontanément. Il faut prendre le temps de les apprivoiser, de les soupeser. » Pierre-Évariste Douaire.
Exposées à la Galerie Perrotin à Paris en 2009: « treize pierres calcaires ficelées à la main. Les nœuds deviennent des nervures où se reflète la lumière. Les roches forment une constellation échouée sur terre. Ce mini jardin zen reconstitue un système solaire à lui tout seul. Entre microcosme et macrocosme, ces pierres dressées évoquent la force de l’univers. » Pierre-Évariste Douaire.
> The River at Night, 2009. Pierres, fils à broder. Dimensions variable selon l’espace
« Un paysage de pierres en partie peintes à l’aquarelle évoque le lit d’une rivière. D’une rivière, ou du souvenir du lit d’une rivière, aujourd’hui disparue. Et pourtant, on en percevrait et les bruits et les odeurs des herbes des ruisseaux ! Regardez donc vos pieds… Imagination , Vertige ? » André Balbo
> « Une ligne » / « A limit » 2011 Vue de l’exposition Lionel Estève, Galerie Perrotin
MICHEL FRANCOIS
« Il crée des installations, des objets, des vidéos, collabore avec des chorégraphes (Pierre Droulers, Anne Teresa De Keersmaeker). Ses grandes affiches ne sont que sa trace, ce qu’il offre aux visiteurs de ses expositions. » La Libre.
« Les photographies de Michel François, et en particulier celles qu’il convertit en affiches disséminées à tous les vents et sans aucun commentaire, invitent le regardeur ou le passant à ne plus se suffire d’une connaissance de la vie par procuration, à troquer les images contre les sensations, la représentation contre l’expérience. Mettre la main à la pâte du monde, réinvestir les images de son propre regard. » Mac’s
Ici aux murs du Mac’s , « les mêmes affiches sont montrées en salves cinématographiques, en « mur » de rochers, ou accolées tête-bêche, ou accouplées l’une à l’autre en des appariements qui créent une nouvelle image. » La Libre.