Les miscellanées sont un genre littéraire composé de textes divers « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire. Wikipédia.
QUELQUES REFERENCES:
> Georges Méliès
Voir: Le papillon fantastique
Georges Méliès, magicien de profession, décida de devenir réalisateur suite à la découverte du cinématographe. Cependant, si ses premiers court-métrages n’étaient que des imitations des films des frères Lumière, Méliès, suite à son installation au studio de Montreuil, commença à réaliser des films véritablement uniques.
Plus d’infos ici: Conférence de Jacques Malthête. Jacques Malthête parle du studio Méliès de Montreuil, dont on sait qu’il fut le premier bâtiment vitré d’envergure bâti pour le cinématographe. Trappes, coulisses, cintre, scène, décors mobiles, verres tamisés, volets réglables, lumière électrique, tout était prévu pour que Méliès puisse exercer son art du trucage. Méliès, ruiné, devra abandonner son studio. La propriété de Montreuil est vendue en 1923. Après guerre, malgré les efforts de la Cinémathèque pour sauver le bâtiment, tout a disparu, excepté le magasin de costumes qui ne sera rasé qu’au début des années 1990, par ignorance ou par désintérêt.
> Philippe Decouflé et Bourvil
Voir: Le P’tit Bal.
Philippe Decouflé est un danseur et chorégraphe français de danse contemporaine. Chorégraphe populaire, devenu célèbre grâce à la mise en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’Albertville en 1992, il a constitué une compagnie de danse éclectique et inventive, rencontrant un grand succès auprès du public depuis les années 19902. Fortement influencé par le travail d’Alwin Nikolais, Decouflé créée des « spectacles totaux », qui incluent souvent, outre l’aspect chorégraphique, un travail important plastique (costumes, lumières, etc.) ainsi que le recours à la vidéo. Wikipedia.
> Les Deschiens
Voir: Kiki, le poulet.
« Les Deschiens » est une série télévisée française créée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff d’après leur spectacle La Famille Deschiens et diffusée à partir de 1993 sur Canal+. On distingue la série classique (1993-1996) de la série moderne (2000-2002). Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. On y trouve pêle-mêle des recettes de cuisine, un radio-crochet (Remplacer les chanteurs morts), des cours de langue, une télé-boutique (La Boutique du mercredi), des petites annonces (3615 Code Qui n’en veut, 3615 Code J’attaque, 3615 Code Nos Anciens), la promotion d’un produit miracle aux multiples usages, le « gibolin » … François Morel et Yolande Moreau y incarnent une famille de fromagers, la fromagerie Morel. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable : décor minimaliste (fond de couleur unie, très peu voire aucun élément de mobilier), costumes au kitsch volontaire (vêtements surannés, couleurs démodées, matières bon marché), cadrage immuable (séquences réalisées en plan fixe et en plan séquence). Les dialogues, en langage courant voire relâché, font surgir l’absurde dans le quotidien de personnages incarnant un certain bon sens populaire, mais dont l’ignorance ou l’étroitesse d’esprit vire parfois à la folie. Wikipedia.
> Pierrick Sorin.
Voir: « Pierrick Sorin en un rébus » par Telerama et « Pierrick Sorin par Pierrick Sorin ».
Pierrick Sorin est un artiste plasticien et vidéaste Français.Passionné par le cinéma muet de Buster Keaton et de Méliès (pour lui un modèle d’inventivité), il entre à l’École des Beaux-Arts de Nantes en 1983 puis y obtient en 1988 le Diplôme national supérieur d’expression plastique. Plus jeune il s’essaiera à plusieurs disciplines comme la bande dessinée, la photo ou encore l’image animée, mais son souhait de travailler avec le mouvement et la parole le mènera très vite vers la vidéo. Il est adepte de l’auto filmage et aussi des personnages de fiction incarnés par sa propre personne. On retrouve dans ses films tous les ingrédients classiques du divertissement : le déguisement, le comique de répétition et le gag de music-hall, ce qui les rend d’autant plus familiers et accessibles pour le spectateur. Néanmoins, il faut aussi y voir de l’ironie et de la dérision, qui visent à interroger tantôt le fonctionnement de l’être humain, tantôt l’art et le travail des artistes. Il collabore également dans des domaines variés, tels la scénographie et la conception visuelle d’œuvres classiques. Il crée des installations vidéo appelées théâtres optiques, qui reprennent le principe du praxinoscope-théâtre d’Émile Reynaud dans lequel on voit le personnage s’animer à l’intérieur d’un décor fixe par un jeu de reflet sur une plaque de verre inclinée. En 2001 Fondation Cartier pour l’art contemporain, organise sa première rétrospective importante.
Pierrick Sorin explique le fonctionnement d’un théâtre optique, ici: Le théâtre optique.
> Marcel Duchamp.
Voir: Anemic Cinema de Marcel Duchamp.
ANEMIC CINEMA est un film MUET réalisé par Marcel Duchamp avec Man Ray et Marc Allégret en 1925-1926.
Il a été tourné en 35 mm et sa durée, à 16 images par seconde, est de 8 min. et 23 sec.
Il est signé, à la fin, Rrose Sélavy avec un copyright et une empreinte digitale !
Dix séquences de disques optiques interrompues par les neuf disques de calembours suivants : Bains de gros thé pour grains de beauté sans trop de bengué (1) L’enfant qui Tète est un souffleur de chair chaude et n’aime pas le choux – fleur de serre chaude (2) Si je te donne un sou, me donneras-tu une paire de ciseaux ? (3) On demande des moustiques domestiques (demi-stocks) pour la cure d’azote sur la côte d’Azur (4) Inceste ou passion de famille, à coups trop tirés (5). Esquissons les ecchymoses des esquimaux aux mots exquis (6). Avez-vous déjà mis la moelle de l’aimée dans la poêle de l’aimée ? (7). Parmi nos articles de quincaillerie paresseuse, nous recommanderons le robinet qui s’arrête de couler quand on ne l’écoute pas (8). L’aspirant habite Javel et moi j’avais l’habite en spirale (9). L’anagrame imparfait du titre annonce tout à la fois l’aspect tournoyant des disques optiques et les boucles de mots, contrepétries et blagues potaches. Cine-club de caen.
« Le cinéma m’a surtout amusé pour son côté optique. Au lieu de fabriquer une machine qui tourne, comme j’avais fait à New York, je me suis dit: pourquoi ne pas tourner un film ? Ça ne m’intéressait pas pour faire du cinéma en tant que tel, c’était un moyen plus pratique d’arriver à mes résultats optiques. (…) Non, je n’ai pas fait de cinéma, c’était une façon commode d’arriver à ce que je voulais.
D’ailleurs ce cinéma était très drôle. On travaillait millimètre par millimètre parce qu’il n’y avait pas de machines très perfectionnées. Il y avait un petit rond, avec des millimètres marqués, nous tournions image par image. On a fait ça pendant deux semaines.
Les appareils n’étaient pas capables de prendre la scène à n’importe quelle vitesse, ça se brouillait, et comme ça tournait assez vite ça faisait un effet optique curieux. On a donc été obligés d’abandonner la mécanique et de faire tout nous-mêmes. Un retour à la main, pour ainsi dire ».
> Le Bauhaus.
Voir: Triadisches Ballet – The weirdest thing you’ll ever see.
> Andy Warhol.
Voir: Eating a hamburger.
> Michel François.
Voir: Déjà vu (hallu) – 2002
A VOIR ENCORE:
Revolution ( Life Cycle of a Drop of Water)
Proteigon de Steven Briand alias Burayan
ETC, ETC, …